Techniquement, les danseurs se déplacent sur une ligne imaginaire appelée couloir, alors que dans la salsa cubaine, les déplacements se font sur des cercles ou des arcs de cercle.
Les mouvements sont fluides et le style se prête à l’arrêt (en tout cas pour l’homme), c’est à dire que les jambes peuvent s’arrêter de marquer la danse alors que les bras vont continuer à guider la partenaire. La grande influence est espagnole, ce qui donne un port du corps beaucoup plus vertical, et le vocabulaire est anglais.
On y trouve ce que l’on appelle des shines (des moments ou chacun des deux partenaires danse sans contact, avec des jeux de jambes et de l’ensemble du corps, un petit moment de provocation en quelque sorte.
Les bras sont également beaucoup plus présents chez les femmes dans ce style.
Elle s’enracine socialement en parlant concrètement de la misère des campagnes ou des quartiers défavorisés, de l’excès de boisson, des conflits… le tout avec, comme toile de fond, un romantisme écorché pour décrire la détresse et les découragements rencontrés avec la femme aimée dans des contextes sociaux et économiques dégradés.
Elle adopte plutôt le style d’une ballade où les passions nostalgiques et le romantisme envahissent l’ambiance et favorisent la sensualité dans les déhanchements.
Appréciée et dansée partout où l’on joue de la salsa et du merengue, la bachata se situe entre ces deux danses. Moins variée que la première et plus élaborée que la seconde, c’est une danse qui puise sa saveur dans le romantisme et la mélancolie.
Les rythmes sont généralement, par le fait même, lents et langoureux